« Il n’adopte pas le comportement habituel qui consiste à rechercher avant tout son propre intérêt, et ne s’intéresser que de manière facultative à l’intérêt d’autrui »
- d’une part, naturellement l’homme tend à chercher son intérêt avant celui des autres : ceci n’est pas grave tend qu’il n’empiète pas sur le droit des autres : c’est déjà tout un programme! pouvoir vivre en communauté, se développer ‘matériellement’ sans léser le droit de l’autre : ex : un médecin peut devenir une sommité, une référence dans un domaine par son travail et son mérite mais il n’est pas obligé pour cela de critiquer le confrère à la moindre occasion pour y arriver! Et si en plus de tout cela il aide cet autre collègue à se développer en lui enseignant son savoir point par point, les pièges à éviter, alors il passe au niveau supérieur de l’altruisme
- d’autre part : la notion de sincérité est également présente : l’autre ne doit pas être facultatif même dans l’intention de l’aider, ne pas lui faire croire que l’on s’intéresse à lui pour se donner bonne conscience, celui qui aime Dieu, reconnait en l’autre la présence divine et y porte un vrai intérêt et pas seulement pour son travail de perfectionnement de soi… (c’est peut-être très idéaliste et beaucoup de blabla…) mais je me rend souvent compte qu’en essayant de pratiquer certains principes éthiques, j’inclus l’autre dans un programme pour satisfaire à cette pratique et une fois achevé l’autre redevient facultatif et l’a peut-être toujours été, c’est mon programme qui primait!
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Par : mike
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